"Il MESSAGERO POESIE JS"
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2) Présidentielles 2007
Ce premier tour est tout d' abord :
- une énorme satisfaction de l'esprit Civique. Un taux de participation de 84,6%. Les français attendaient de nouveaux politiques porteur d'un discours d'espérance et de renouveau pour contrer le souvenir de 2002, ils ont voter Utile.
N' en déplaise, mais beaucoup de déçus de Gauche qui espéraient de l'ère des socialistes des années 80/90, ont voté N Sarkozy ou F Bayrou. C'est malheureux mais compréhensible! un ras le bol d'entendre proposer les mêmes candidats.
Elu par les militants socialistes, Ségolène Royale a convaincu lors des débats télévisés face à L. Fabius, DSK, la réussite de Ségolène Royal est équivalente à François Mitterrand en 1981. C'est un évènement. Néanmoins il s'avère dans le fond, Ségolène avec tout le respect qu'on lui doit, son courage, et sa pugnacité à vouloir changer la Politique en France. Elle assume avec courage toute la pression qu'elle subit de la part des membres de son Parti...
Les résultats, il faut constater :
- que la Droite l'emporte face à la Gauche
- Que l' Extrême Droite a perdu la moitié de ses électeurs malgré une campagne du grand méchant loup déguisé en petit chaperon rouge! L'immigration et l'insécurité : sujets tabous pendant longtemps par la Droite et la Gauche, enfins abordés pa ceux- ci.
- Les petits partis n'ont pas dépassé les 5%. Seul Olivier Besancenot avec 4,7 s'en sort mieux, et il représente l'extrême gauche à lui seul.
- Le PC , bien que sa secrétaire générale Marie georges Buffet, femme intègre et sincère, avec 1,91% doit ête déçue mais non surprise dans le fond... L'esprit collectif est supplanté par l'individualisme.
Le débat Ségolène Royal/ F Bayrou : cette rencontre admissible et respectable mais pas sur une chaine publique. Le CSA décomptant les temps pour les deux candidats du 2 ème tour. Cet entretien aura permis de confirmer pour les électeurs les différences profondes sur le volet économique/ social. Seule la réforme de l'Etat est commune. En conclusion les électeurs du premier tour pour F Bayrou rejoindrons le candidat proche de leur famille politique.
Ségolène Royal proposant DSK au poste de premier Ministre ? Cela choque la Gauche Utile. Les salariés du Public et du Privé sont très amers, on oublie pas cette époque là! Faut - il il valider cette proposition qui semble un piège à Ségolène ? Il y a risque d'abstention de ce côté. La Gauche de coeur et d'action souhaitait des nouvelles têtes.. Nous verrons bien ... Henri Emmanuelli, déjà propose de former un nouveau parti !
Jean Louis Borloo, est un personnage qui a cette expérience et cette compétence de savoir rassembler tous les intervenants pour relancer l'économique et le social au sein de la Ville. Il l'a démontré à Valenciennes où la misère et la tristesse sociale gangrenaient. Il a fait ses preuves de Serviteur de la Cité . Il a un destin politique plus important qui s'annonce et il est porteur de valeurs qui vont au delà des Partis, n'en déplaise. C'est un Horloger qui n'aspirait pas à la politique mais c'est la Politique qui va le prendre pour assumer de hautes responsabilités.
Le débat Ségolène Royal/Nicolas Sarkozy : un record médiatique !Une nouvelle ère politique !
Ce débat républicain des deux personnalités fut respectueux, trop technique et manquant d'ampleur.La mondialisation, comporte un risque : la distribution des bénéfices n'est pas égale. Entre les pays. Mais aussi dans chaque pays, en brisant les équilibres sociaux, en remettant en route la machine à inégalités qu'un demi-siècle d'Etat-providence avait inversée.
Ségolène R a apporté à la France, une respiration féminine et une ouverture à la participation gouvernementale à l'opposition.C'est l'institutrice d'excellence française.
Nicolas S a maitrisé son sujet en respectant son adversaire féminin. L'action est sa vie mais il faudra de la bienveillance à ce qu'elle soit entourée de respect de l'Autre.
- Nicolas Sarkozy fut plus convaincant en argumentant clairement ses positions face aux sujets.
- Ségolène Royal a insuflé ce dépassement des clivages, incité au nouveau dialogue social, que les partenaires sociaux aussi doivent s'adapter et se remettre en question. Cette portée indispensable est immense pour la France, l'Europe et le monde. Une nouvelle ère commence.
Ils étaient tous les deux les dignes représentants de la nouvelle génération : animés de nos valeurs républicaines, attentif à l'intérêt de la France au regard du monde et soucieux des citoyens dans l'activité économique et du social attenant.
Dimanche , nous voterons pour un nouvel élan républicain.
Les jeux ne sont pas faits !Au contraire, l'importance de l'enjeu – l'amorce d'une phase nouvelle de notre histoire politique, le choix d'un modèle de société – incite à réaffirmer que chaque voix compte.
Les sondages ne sont pas l'élection. Et celle-ci, quel qu'en soit le résultat, crée à son tour un rapport de forces dans le pays qui influencera l'attitude de l'heureux élu(e) dans son mode de gouvernement comme dans son appréhension de la diversité des aspirations de la société française.il y a bel et bien en présence deux France, deux visions de la société. Le public de Bercy montrait une société homogène; celui de Charléty une société plus diverse, plus colorée. Dans le premier cas, beaucoup d'inclus; dans le second, beaucoup d'aspirants à l'intégration, de candidats à intégrer cette classe moyenne dont le sort reste une des clés de l'avenir.
Ascenseur social en panne
La question posée dans toutes nos sociétés développées est donc celle de la classe moyenne qui, hier, voyait ses revenus grossir avec l'âge et était assurée que ses enfants auraient une vie meilleure, et qui voit aujourd'hui sa feuille de paie bloquée et ses enfants passer de stage en stage malgré les sacrifices faits pour leur éducation. L'ascenseur social est en panne non seulement pour ceux qui sont au bas de l'échelle, mais pour une partie toujours croissante de cette classe moyenne.
Malgré une lisibilité insuffisante, le projet de Ségolène Royal est tout entier centré sur cette problématique. Et c'est avec raison qu'elle fait de la refonte du dialogue social la clé du retour de la confiance. Les relations de méfiance, en France, entre les entreprises, l'Etat et les salariés ont non seulement un coût, mais sont aussi un obstacle au retour de la croissance. La crise de la valeur travail, selon Ségolène Royal, n'est pas celle du désir individuel de travailler, mais celle de la capacité à travailler ensemble. Son dispositif tend à remettre en confiance les classes moyennes, à leur redonner une mobilité qui fait défaut, en même temps que la réassurance que donne, à celles-ci, des services publics puissants et modernisés.
Nicolas Sarkozy, au fond, a une vision plus "américaine", en ce sens que les dispositifs qu'il imagine (notamment fiscaux : le bouclier fiscal à 50 % n'est jamais qu'une façon d'éliminer de fait l'ISF) favorisent le haut de la pyramide sociale
Ce sont là deux modèles parfaitement cohérents et défendables. D'autant plus qu'ils ont en commun de vouloir réformer le pays. A ceci près que l'addition des propositions concrètes de Nicolas Sarkozy (une certaine idée de la fiscalité, des déductions diverses, notamment pour faire une France de propriétaires, des primes pour les heures supplémentaires) peut être source de nouvelles inégalités et aboutit à favoriser les plus favorisés. Au reste, le vote des beaux quartiers (comme, à l'inverse, celui des cités en faveur de Mme Royal) montre que l'opinion a parfaitement compris le message.
Pourtant, le président de l'UMP a de bonnes chances de devenir le président du pays. Pour trois raisons : en premier lieu parce qu'il a largement réussi son OPA sur les électeurs du FN, en deuxième lieu parce qu'il a su mobiliser sur l'adhésion à son programme, sa capacité à le mettre en œuvre et à engager rapidement des réformes, contrairement à Ségolène Royal, dont le vote est pour une bonne part un vote défensif, de protection; enfin, cette adhésion forte est le fruit du travail de refondation de la droite, engagé méthodiquement depuis cinq ans et plus encore depuis la prise de l'UMP par M. Sarkozy.
Il en est résulté un projet discutable, contestable ou irrecevable, certes, mais cohérent et maîtrisé. C'est sa force et une bonne part de son pouvoir de conviction. Et c'est pourquoi il était absurde de le diaboliser.
A l'inverse, le PS n'a pas su engager un travail de refondation comparable. C'est la faiblesse majeure qui a affecté la campagne de Mme Royal, dont on a pu apercevoir à la télévision qu'elle est, par sa force de caractère, armée pour tous les combats. Elle a eu l'intuition de devoir bousculer l'ordre socialiste, mais elle n'a pu le faire que de façon parcellaire, faute d'un socle solide de réflexion collective préalable, élaborée par la candidate. Les dirigeants socialistes n'ont pas aperçu que l'idée même que les Français se font du "changement" a… changé ! C'est ce que Nicolas Sarkozy a récupérer avec son discours sur la valeur travail.
Des vérités qui dérangent: à l' hopital : en 1990, la grève des personnels administratifs ( révision du statut qui datait de 1947) cette grève menée par un collectif durant 3 mois à Paris, du 6 juin au 10 octobre, un évènement historique qui ne s'oublie pas, les syndicats...ont suivi ce mouvement. A cette époque nous étions inquiets d'entendre les fermetures programmées 'd'IFSI ( écoles d'infirmières) le ministre de l'époque : Claude Evin. En 1995 les 35 heures réclamées par le personnel de nuit fut obtenu malgré les mises en garde des sections syndicales locales qui sachant qu'ils n'y aurait pas d'embauche. Résultat , de l'égoisme catégoriel "les équipes de jour et de garde furent déstabilisées pour pallier aux absences d'effectifs" des équipes de nuit . C'est ainsi !
D'entendre qu'il manque des infirmières, il est bon de soigner cette " souffrance" qu' est la perte de mémoire!
Ségolène Royale incite au dialogue social : certes, faire aboutir des intérêts différents dans l'intérêt de "l'hôpital" Dans bien des hôpitaux, le dialogue existe par une volonté commune et respectueuse. Mais cela ne se décrète pas.Tout dépend des hommes, de l'effort de négocier, dans l'intérêt des malades. C'est une volonté partagée d'aboutir à une marche en avant. Dans les années 90 à Paris combien d'audits privés furent réalisés au sein de l'hôpital public. Cela était une première, oser se faire analyser par du privé. Des redéploiements d'effectifs, du constat de manque de moyens humains dans certains services. Les moyens financiers au vu de l'activité croissante et les moyens humains nécessaires, ne furent pas attribués. C'était l'ère socialiste, celle pour qui nous votions depuis toujours ! Le Syndicalisme français qui n'est pas gestionnaire comme en Allemagne, (choix respectable) doit aussi s'adapter comme nous le réclamons aux politiques en qualité de citoyens. Du faible taux de syndicalisation en France(15% environ) pourquoi ? De l'émergeance de nouveaux syndicats , pourquoi? Il y a tout un travail d'analyse transparente et une organisation à revoir aussi quelque soit les centrales. Oui , le monde des salariés à changer . Indispensable dans une démocratie car "c'est le représentant des personnels ". Je ne détiens pas la Vérité, mais ce que je pense est juste pour apporter notre expérience aux plus jeunes désireux de participer à une dynamique professionnelle et de défendre les intérêts des personnels..
La gauche réformiste doit repenser de façon moderne le changement social. Elle doit sortir de l'impasse idéologique dans laquelle elle s'est trop longtemps enfermée. C'est pour elle la seule manière de retrouver sa vocation historique : incarner le mouvement, le changement et l'espérance, l'optimisme sur l'avenir. Quelque soit le résultat de l'élection, Ségolène a du charisme, elle a oser tracer la voie nécessaire à cette vision. Eureka , Ségolène, c'est Vous qui avez oser à Gauche "lever l'espérance d'une démocratie sociale du Donnant-Donnant".La défaite, surtout si elle était lourde, plongerait inévitablement le PS dans les règlements de comptes, le retour en force de tous les archaïsmes et de toutes les utopies négatives.
La victoire lui donnerait l'autorité pour engager cette adaptation à l'évolution indispensable. C'est un pari. Pour la France, un Arc en ciel ,
Tout simplement
José Scandella